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lundi, 05 juillet 2010

Les bonnes affaires des vendeurs de vent

Pour réduire les émissions de CO2, il existe des moyens plus ou moins abordables. Poser des panneaux d’isolation thermiques est 100 fois moins cher qu'utiliser l’éolien par tonne de CO2 évitée. En dépit de l’efficacité de l'éolien, le gouvernement a décidé d’offrir aux exploitants d’éoliennes la garantie que leur production leur serait achetée à un prix fixe, bien supérieur au prix du marché. Au prix actuel de 86€/MWh le surcoût pour le consommateur sera environ de 2 milliards d’euros par an en 2015.

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Les pro-éoliens font valoir que l’énergie du vent fait baisser le prix des factures d’électricité, si bien que le bilan net serait positif pour les consommateurs. Il est vrai qu’une fois l’éolienne construite, les coûts de production sont quasi-nuls et le producteur d’énergie éolienne à toujours intérêt à vendre, même à un prix très bas. C’est ce qui a fait que les jours de grand vent, les prix sur le marché scandinave descendent parfois aux environs de 2€/MWh au lieu de 40€, l’ensemble de la demande étant couverte par l’éolien. Sauf que le marché français dominé par le nucléaire ne réagit pas comme le marché scandinave.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site owni.fr

samedi, 03 juillet 2010

l'hydroélectricité n'est pas verte par nature

Le 23 juin, une convention d’engagements pour le développement d’une hydroélectricité durable en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques a été signée. Il ne suffit pas qu'une énergie soit renouvelable pour qu'elle soit sans effet néfaste sur l'environnement.

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L’hydroélectricité récupère la force motrice des cours d’eau, des chutes, voire des marées, pour la transformer en électricité. L'hydroélectricité est une source d'énergie renouvelable qui permet un stockage de l'énergie grâce à la modulation de la production électrique, apportant ainsi une contribution appréciable à la stabilité du système électrique. Elle permet un démarrage rapide et une montée jusqu'à la pleine puissance en quelques minutes et une bonne stabilité de fonctionnement dans les situations très perturbées que peuvent connaître les réseaux électriques.

Même si elle n'est productrice ni de gaz à effet de serre, ni d'autres gaz polluants, l'hydroélectricité est loin d’être «verte par nature». En effet, son impact sur les milieux aquatiques reste significatif, depuis la disparition des populations de poissons migrateurs dont le saumon atlantique jusqu’à l’érosion des fleuves et du littoral, suite à la rétention des sédiments dans les retenues en passant par la dégradation de la qualité de l’eau.

dimanche, 18 avril 2010

L'énergie solaire, une opportunité à saisir

Bertrand Piccard estime qu'avec le projet Solar Impulse une nouvelle ère de l'aviation est en train de s'ouvrir.



"L'énergie solaire, une opportunité à saisir!"
envoyé par lefigaro.

Mercredi 7 avril 2010, la "libellule" de Bertrand Piccard a réussi son premier vol.



Les infos des enfants du 8 avril 2010
envoyé par MonQuotidien. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

mercredi, 14 avril 2010

Solar Impulse, voler sans carburant

La semaine dernière, l'avion propulsé à l'énergie solaire, Solar Impulse, a décollé pour son premier vol qui a duré 89mn. Cet avion a l'envergure d'un Airbus A340 mais ne pèse guère plus qu'une voiture. Les ailes de l'appareil sont recouvertes de quelques 12000 cellules photo-voltaïques qui alimentent en énergie les quatre moteurs électriques et permettent de recharger ses batteries. Le pilote d'essai a évalué son comportement en vol qui est inhabituel étant donné son envergure et son poids. Bertrand Piccard avoue la très grande émotion qu'il a ressentie lors du décollage. En 2013, il tentera de réaliser le tour complet de la planète en 20 à 25 jours dans cet avion dont la seule source d'énergie est le soleil. Ce premier vol est le vrai coup d'envoi du projet qui a déjà réclamé 11 ans de préparation.

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Selon Bertrand Piccard, ce projet permettra avant tout de montrer ce qu'on peut faire avec les énergies renouvelables. Voler sans carburant a toujours été considéré comme impossible. C’est pourtant le but de cet avion, propulsé uniquement avec l’énergie captée par des cellules solaires montées sur les ailes. Cette énergie captée pendant la journée servira non seulement à propulser l’avion, mais également à recharger des batteries pour assurer le vol de nuit. Le pilote aura donc la nécessité absolue de se retrouver chaque soir avec des batteries pleines et d’économiser au maximum l’énergie à disposition pour tenir l’air jusqu’au lever de soleil suivant. Durant ce vol, sur un site internet, on pourra observer en direct le niveau de charge des batteries et le temps décompté avant le lever du soleil.

jeudi, 18 mars 2010

Vingt et une énergies renouvelables insolites

Les limites des énergies fossiles sont bientôt atteintes, qu’il s’agisse de la ressource ou de la capacité de l’atmosphère à absorber leurs émissions de CO2. Certaines des énergies renouvelables, comme les biocarburants, ont aussi montré leurs limites. Les énergies renouvelables doivent connaître une baisse rapide des coûts, conduire à une bonne adéquation spatiale et temporelle de la production et de la consommation d’énergie, favoriser la recherche de synergies entre domaines voisins, inverser le plus rapidement possible le flux de CO2.

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Que ce soit dans les secteurs de l’électricité, du logement, de la gestion du cycle de l’eau ou des transports, ou encore en matière de régulation économique, Denis Bonnelle et Renaud de Richter proposent vingt et une énergies renouvelables insolites. Certaines sont déjà connues des spécialistes, d’autres sont plus originales ou présentées sous un angle inédit, mais toutes sont tangentes en termes de faisabilité.

Denis Bonnelle est un ancien professeur de physique en lycée technique et en classe de mathématiques spéciales. Renaud de Richter est un ancien chercheur de l'industrie pharmaceutique.

vendredi, 12 mars 2010

Le salon de la construction écologique et durable

Ecobat 2010, 7ième édition du salon de la construction écologique et durable

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Une offre complète : de la conception à la réalisation d'un bâtiment
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Des solutions concrètes pour construire ou rénover en favorisant les économies d'énergie, les énergies renouvelables et les matériaux écologiques. Avec en particulier un espace "maison passive".


Conception bioclimatique & études (constructeurs, architectes…)
Enveloppe et procédés de construction (systèmes constructifs, isolation, menuiserie, couverture, vêtures extérieures…)
Finitions intérieures, décorations
Énergies renouvelables
Eco-solutions
Édition et presse spécialisée

Le salon est réservé aux professionnels ce vendredi 12 mars puis ouvert au public durant le week-end. Pour bénéficier d'une invitation gratuite, suivre le lien salon-ecobat.com/sondage_perso.html

 

mercredi, 10 mars 2010

L'alpiste faux-roseau peut servir de biocarburant

Une équipe de chercheurs de l'Université de Teesside, au Royaume-Uni, a découvert que l'alpiste faux-roseau (Phalaris arundinacea) peut servir de biocarburant pour les centrales électriques à biomasse et être cultivé sur des sites industriels abandonnés.

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L'alpiste faux-roseau est une graminée vivace très présente en Europe, Amérique du Nord, Afrique du Nord et Asie. Lorsque l'herbe atteint sa maturité, ce qui prend deux années, elle est fauchée et mise en balles avant d'être transformée en briquettes et granulés. La combustion de cette plante n'a pas d'impact sur l'environnement car son bilan carbone est neutre. En effet, les cultures brûlées à des fins de production de carburant entrent dans la catégorie des «énergies renouvelables». Leur combustion libère du gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère, mais il en a été extrait lors de la croissance des cultures. Le bilan carbone de ces biocarburants est donc neutre, étant donné qu'ils n'ont aucun impact sur les taux de CO2 dans l'atmosphère.

De plus, les travaux suggèrent que la culture de l'alpiste améliore la qualité des sols et la biodiversité des sites où elle est pratiquée, sans occuper de surfaces agricoles destinées à l'alimentation.

Pour en savoir plus on peut consulter l'article de notre-planete.info

dimanche, 07 mars 2010

Solaire, mode de vie

Près d'Annecy, à l’Institut national de l’énergie solaire (CEA), des chercheurs testent en vraie grandeur de nouveaux systèmes de production d’énergie solaire. Avec l'objectif que maison et automobile puissent un jour s’alimenter l’une l’autre…
Réalisation : Bernard David-Cavaz
Production : Cité des sciences et de l’industrie 2009


Solaire, mode de vie
envoyé par universcienceTV. - Vidéos des dernières découvertes scientifiques.

dimanche, 21 février 2010

Quand les oies nous éclairent

Dans le Périgord, une ferme d’élevage d’oies (environ 6000 bêtes) expérimente la production de biogaz à partir des excréments. Une partie de la production d’énergie est ensuite revendue à EDF... Réalisation : Audrey Mikaelian Production : Cité des sciences et de l’industrie 2009
Quand les oies nous éclairent
envoyé par universcienceTV. - Regardez plus de vidéos de science.

dimanche, 31 janvier 2010

Le JT du solaire

Voici le premier JT du solaire :

Comment fonctionne une cellule photovoltaïque?
Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), génère de l’électricité. C’est l’effet photovoltaïque qui est à l’origine du phénomène. Lorsque les photons (des ''grains de lumière'') heurtent une surface mince de ces matériaux, ils transfèrent leur énergie aux électrons de la matière. Ceux-ci se mettent alors en mouvement dans une direction particulière, créant ainsi un courant électrique qui est recueilli par des fils métalliques très fins. Ce courant peut être ajouté à celui provenant d’autres dispositifs semblables de façon à atteindre la puissance désirée pour un usage donné : ainsi plusieurs cellules photovoltaïques forment un module et plusieurs modules forment un champ photovoltaïque.
Une cellule individuelle, unité de base d’un système photovoltaïque, ne produit qu’une très faible puissance électrique, typiquement de 1 à 3 W avec une tension de moins d’un volt. Pour produire plus de puissance, les cellules sont assemblées pour former un module (ou panneau).

 

 

samedi, 30 janvier 2010

Agrinergie, énergie solaire et cultures locales

En ce mois de janvier, la première centrale solaire a été inaugurée à La Réunion, à Pierrefonds. Cette centrale solaire est aussi une ferme agricole qui permettra chaque année la production simultanée de 80 kg d'huile essentielle de citronelle et d'environ 3200MWh d'électricité verte (consommation annuelle de 3000 personnes).

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Depuis plus de trois ans, des agronomes et des ingénieurs spécialisés dans l'énergie ont conçu ce système appelé Agrinergie qui permet d'exploiter l'énergie solaire tout en soutenant des cultures locales appropriées à cette configuration.
Concrètement, il s'agit d'installer une centrale solaire classique en tenant compte de la disposition des panneaux photovoltaïques. En effet, en les surélevant et en les espaçant, on dégage la surface suffisante pour assurer l'exploitation des terres cultivées qui les accueillent. Dans certains cas, les cellules photovoltaïques sont placées sur le toit de véritables serres adaptées à la culture d'espèces particulièrement fragiles. Ainsi, les champs se couvrent de panneaux solaires sans renoncer à leur rôle primaire et la commercialisation de l'électricité permettra de soutenir l'activité agricole biologique développée sur le site.
Actuellement, la moitié de la surface sera consacrée à la production d'huile essentielle de géranium rosat. L'autre partie du terrain sera affectée à la culture de la citronnelle et à la plantations d'essences à usage traditionnel comme le Vétiver, l'Ayapana, l'Aloès ou l'Hélichryse.

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 19 janvier 2010

La Chine se prépare à l'après pétrole

Un bâtiment solaire, d'une surface totale de 75000m², comportant un centre d'exposition, des infrastructures de recherches scientifiques, des salles de réunions et un hôtel, s'est ouvert à Dezhou, dans la province du Shandong, au nord-est de la Chine. L'architecture du bâtiment a été conçue à partir de la forme d'un cadran solaire. Des technologies respectueuses des contraintes environnementales et du développement durable ont été appliquées tout au long de la construction.

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Les éléments du toit et l'isolation des murs permettent d'obtenir des économies d'énergie 30% plus élevées par rapport à la norme nationale. Le bâtiment hébergera le 4ème Congrès Mondial sur les Villes Solaires. La construction de cet édifice avant-gardiste du point de vue des technologies d'énergie solaire et d'économie d'énergies, a mis en oeuvre plusieurs avancées techniques, dont certaines ont déjà été brevetées.

Par ailleurs, la Chine se prépare à l'après pétrole et à l'utilisation d'énergies propres et renouvelables en envisageant de construire une ferme solaire de 30 mégawatts avec un objectif à long terme de 1 giga watt de capacité, qui pourrait faire d'elle le plus grand projet photovoltaïque du monde. Situé à une altitude de 2500m dans la province de Quinghai, le bassin de Qaidam est considéré comme l'un des sites les plus prometteurs pour l'énergie solaire : désertique, il offre un fort ensoleillement et dispose d'un bon raccordement au réseau.

samedi, 12 décembre 2009

La plus grande chaufferie au bois de France

La plus grande chaufferie au bois de France a été inaugurée la semaine dernière à Saint-Ouen-l'Aumône dans le Val d'Oise par la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise. Cette chaufferie d'une capacité de 25 MW, exploitée par Dalkia, filiale de Veolia Environnement et EDF, consommera annuellement 40000 tonnes de bois (recyclage de palettes, criblats de compostage, plaquettes forestières) provenant essentiellement de la région parisienne.

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Ce chauffage urbain, avec plus de 44 kilomètres de réseaux desservant 25000 logements et 600 000 m2 d'équipements tertiaires, était jusqu'à maintenant alimenté par l'usine d'incinération d'ordures ménagères et une centrale mixte de charbon et fuel. Selon la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, la nouvelle installation représentera une baisse de 20% des émissions de CO2 dans l'atmosphère, soit 16.000 tonnes par an. De plus, selon le directeur général adjoint de Veolia Environnement, le traitement des fumées a été extrêmement poussé. La part des énergies renouvelables du réseau de chauffage urbain de l'agglomération de Cergy-Pontoise est ainsi porté à plus de 60% ce qui permettra notamment aux usagers de bénéficier d'une baisse de la TVA à 5,5% sur leur facture d'énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site guidedesdemarches.com